Marché des Créateurs ®

Likis – Objets

Likis – Objets

 

 

Jeune retraité, j’ai exercé toute ma vie dans le domaine industriel après une formation technique, ce qui m’a permis de pénétrer des domaines passionnants comme notamment l’aéronautique, la pyrotechnie ou la construction navale.

Après une enfance relativement itinérante au gré des affectations d’un père militaire, et une adolescence de pensionnaire très éloigné de ma famille, j’ai emménagé en 1984 comme jeune actif et quasi jeune marié à Toulon, au bord de la méditerranée, paradis que je n’ai jamais plus voulu quitter, fut-ce au détriment de ma carrière.

 

Marié avec deux enfants adultes, j’habite aujourd’hui une petite maison sur le baou des 4 oures, l’une des montagnes emblématiques de la ville, où j’ai la chance de disposer d’un coin atelier tout petit par la surface, mais infini par le décor, avec une vue très inspirante sur la grande bleue et l’ombre rassérénante d’un chêne vert, le Llicis en langage savant, auquel, par reconnaissance et même affection, j’ai emprunté mon pseudonyme de réseaux sociaux et le nom de ma microentreprise.

 

Avec le recul, je constate que j’ai traversé en « maker » une vie toute de responsabilités (familiales, sociétales, professionnelles , …), c’est-à-dire que je me suis attaché à répondre aux innombrables problématiques qui ne manquent pas de se présenter à tout un chacun par le raisonnement, la connaissance, la méthode, la maîtrise du risque, …, sans oublier au premier chef, l’amour de ma famille.

 

 

La retraite est venue, avec les années, amenuisant considérablement ces contraintes et, initialement tout surpris de cette libération, j’ai rapidement choisi de me penser humblement créateur, c’est à dire d’agir encore et toujours, mais sans plus répondre à rien, par la seule force de la rêverie, de l’imagination, du vagabondage immobile, en voyage sur le chemin de la quête qui ne doit jamais aboutir.

 

 

Absolument inculte dans le domaine des arts, je suis bien en peine de citer une quelconque source d’inspiration autre que mon vécu, certains phénomènes physiques qui me fascinent (essentiellement : équilibre, inertie et tenségrité), des images qui me plaisent (essentiellement dans l’architecture ou la technique, preuve que l’on ne se refait jamais tout à fait), des bribes parfois infimes de conversation, … voire la simple exploitation amusée de certains des exercices que je m’impose pour affiner ma technique. Les suggestions de proches sont également toujours bienvenues et c’est par exemple ainsi que j’ai créé la sphère armillaire dont j’avoue être assez fier.

 

 

 

 

CE QUE J’ESSAYE DE FAIRE

 

Magie de la ferraille, poésie de la ficelle, esthétique du grillage, élégance du ciment, … voies d’expression infinies, tellement attirantes !

Fort de cette conviction, je réalise des objets à prétention décorative, parfois fonctionnels (lampes, horloges, supports, …).

Ces objets sont essentiellement constitués de fils de fer parfois d’assez gros diamètres et souvent récupérés que je redresse et façonne à la main à l’aide de petites machines plus ou moins élémentaires, que je fabrique également selon mon besoin pour résoudre les difficultés récurrentes rencontrées dans la mise en forme parfois très précise des composants.

 

 

 

J’utilise également des clous de fer à cheval, des chutes de tôle, des pièces de mécaniques auto ou vélo récupérées (billes, rouleaux, axes, roues dentées, chaînes, rondelles, pignons, …), parfois du ciment, plus rarement des bouteilles en verre ou plus précisément, les portions découpées de certaines bouteilles qui m’inspirent.

J’assemble ces constituants principalement par soudage à l’arc ce qui, sans fanfaronner, constitue une petit prouesse compte tenu de la taille des éléments que la puissance de l’arc électrique tend à vaporiser, et confère de ce fait une originalité certaine à mes objets.

 

 

Je protège enfin les créations au silicate de soude pour ce qui est des parties en ciment afin de leur conférer étanchéité et non pulvérulence, et à l’huile de jade, produit traditionnel de l’ébénisterie, pour les parties métalliques. Je privilégie en effet cette huile sur un quelconque vernis car, très fluide, elle file beaucoup mieux le long des composants et pénètre plus facilement le moindre creux, favorisant ainsi la protection sans jamais rien empatter.

 

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Comme ordre de grandeur, je peux passer de environ 4h pour un petit mobile à plus de 20h de travail pour un gros objet plus abouti, jusqu’à une centaine d’heures pour le circuit de billes ci-dessous, qui présente il est vrai des parties en mouvement (voir vidéos sur instagram).

 

Pour me retrouver :

– Sur instagram https://www.instagram.com/likistyl/

– Sur Facebook  https://www.facebook.com/likistyl

 

 

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